Dénoncer l'obsolescence programmée, c'est bien. Et après?Mursk? Nein danke. Und was dann?Dénoncer l'obsolescence programmée, c'est bien. Et après?
(source: http://www.murks-nein-danke.de/)
"La camelote? Non merci!" C'est ainsi que je traduirais le slogan "Mursk? Nein danke" de cette campagne iconoclaste lancée par un professeur d'université berlinois, Stefan Schridde, pour démontrer que l'obsolescence programmée n'est pas un mythe. Force est de constater que l'obsolescence programmée ne fonctionnerait pas sans la complicité - consciente ou non - d'une large part des consommateurs.
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"La camelote? Non merci!" C'est ainsi que je traduirais le slogan "Mursk? Nein danke" de cette campagne iconoclaste lancée par un professeur d'université berlinois, Stefan Schridde, pour démontrer que l'obsolescence programmée n'est pas un mythe. Force est de constater que l'obsolescence programmée ne fonctionnerait pas sans la complicité - consciente ou non - d'une large part des consommateurs.
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"La camelote? Non merci!" C'est ainsi que je traduirais le slogan "Mursk? Nein danke" de cette campagne iconoclaste lancée par un professeur d'université berlinois, Stefan Schridde, pour démontrer que l'obsolescence programmée n'est pas un mythe. Force est de constater que l'obsolescence programmée ne fonctionnerait pas sans la complicité - consciente ou non - d'une large part des consommateurs.
La durée de vie d'un bien est le temps qui sépare l'achat du moment où le consommateur décide de renoncer à le faire réparer ou mettre à niveau. Mais cette décision dépend fortement de la politique du fabricant quant à la réparabilité du produit, à la disponibilité des pièces de rechange et au prix des réparations. La responsabilité du gaspillage qui résulte de l'élimination d'équipements qui pourraient techniquement fonctionner encore de longues années est donc partagée entre les fabricants et les consommateurs.
Dans le domaine de l'informatique, l'obsolescence programmée a déjà atteint les limites du supportable ("sustainable"). La durée de vie d'un smartphone ne dépasse guère 1 an et certains opérateurs de téléphonie mobile proposent même des abonnements qui donnent droit au remplacement de l'appareil tous les 6 mois!
Dans ce secteur, la multinationale Apple est passée maître dans l'art d'exploiter tous les ressorts possibles pour convaincre ses clients de repasser à la caisse:
- nouvelles fonctionnalités logicielles utilisables à condition de remplacer le hardware (on est loin de la "compatibilité ascendante" qui avait fait sa réputation!);
- visserie spécialement développée pour empêcher la réparation, qui nécessite l'utilisation d'un "tournevis pentalobé Appel" introuvable dans le commerce;
- composants indémontables, car collés ou noyés dans la résine (y compris les éléments nécessitant un remplacement régulier comme les batteries);
- prix prohibitifs pour les pièces de rechange et les réparations;
- dépenses publicitaires incommensurables permettant de convaincre la plupart des clients que le produit pour lequel ils se sont saignés, il y a deux ou trois ans, est complètement ringard;
- et les concurrents les plus sérieux rêvent certainement de lui emboîter le pas...
- nouvelles fonctionnalités logicielles utilisables à condition de remplacer le hardware (on est loin de la "compatibilité ascendante" qui avait fait sa réputation!);
- visserie spécialement développée pour empêcher la réparation, qui nécessite l'utilisation d'un "tournevis pentalobé Appel" introuvable dans le commerce;
- composants indémontables, car collés ou noyés dans la résine (y compris les éléments nécessitant un remplacement régulier comme les batteries);
- prix prohibitifs pour les pièces de rechange et les réparations;
- dépenses publicitaires incommensurables permettant de convaincre la plupart des clients que le produit pour lequel ils se sont saignés, il y a deux ou trois ans, est complètement ringard;
- et les concurrents les plus sérieux rêvent certainement de lui emboîter le pas...
- nouvelles fonctionnalités logicielles utilisables à condition de remplacer le hardware (on est loin de la "compatibilité ascendante" qui avait fait sa réputation!);
- visserie spécialement développée pour empêcher la réparation, qui nécessite l'utilisation d'un "tournevis pentalobé Appel" introuvable dans le commerce;
- composants indémontables, car collés ou noyés dans la résine (y compris les éléments nécessitant un remplacement régulier comme les batteries);
- prix prohibitifs pour les pièces de rechange et les réparations;
- dépenses publicitaires incommensurables permettant de convaincre la plupart des clients que le produit pour lequel ils se sont saignés, il y a deux ou trois ans, est complètement ringard;
- et les concurrents les plus sérieux rêvent certainement de lui emboîter le pas...